Jonathan Schatz est un danseur et chorégraphe, vivant à Bruxelles, né en France en 1984. Après avoir été élève à l’École de l’Opéra national de Paris, il étudie au CNSMD de Lyon, au CNDC d’Angers et à la Fondation Royaumont sous la direction de Myriam Gourfink.

Il est depuis 2009 interprète auprès de Gisèle Vienne et a travaillé avec plusieurs chorégraphes, dont Marianne Baillot, Thibaud le Maguer, Dominique Brun, Philippe Saire, Pierre Droulers, Claudia Sorace et Riccardo Fazi.

Depuis 2011, à travers ses recherches autour de la transe, du rituel et de la perception, il développe un travail hybride à la lisière des disciplines, dans des dispositifs immersifs mettant en présence et en dialogue divers mediums artistiques comme la sculpture, la musique expérimentale ou encore l’art numérique. De ces rencontres et ces recherches émergent les créations Trans_Niagara, Elephant_Rock et Immersion, en collaboration avec les compositeurs Kasper T.Toeplitz, Antoine Chessex et Yann Robin, le plasticien Christopher Füllemann, l’artiste numérique Yannick Jacquet et les créateurs lumières Benjamin Van Thiel et Arnaud Gerniers.

À partir de 2016, il s’associe aux Bains, laboratoires d’explorations de l’outil hypnotique amplifié, conçus par Catherine Contour et participe à certaines des créations issues de cette recherche comme Suites Japonaises, une plage en Chartreuse en juin 2019.
En 2020, il crée Minakami, une rencontre entre son travail chorégraphique et l’œuvre Suite de l’artiste numérique Yannick Jacquet et du compositeur Thomas Vaquié. Donnant vie à une expérience immersive autour des états de l’eau, de l’hypnose, de la contemplation, des transformations, ils dessinent une ode sensorielle et poétique à la fluidité.
En 2022, il poursuivra la tournée de Crowd, This is how you will disappear et Kindertotenlieder de Gisèle Vienne.

Aujourd’hui il entame Kodama une recherche/création issue du laboratoire initié par Catherine Contour sur l’utilisation de l’outil hypnotique pour la création.
En relation directe avec ce laboratoire, sa recherche se développe à travers l’exploration du système des fascias, de la proprioception et de la tenségrité avec la danseuse et fasciathérapeute Anja Röttgerkamp, de la question du paysage et de l’in situ en danse et des liens qu’il tisse entre la spiritualité et les arts, plus spécifiquement nourrie de sa pratique quotidienne de Zazen, la méditation dans le Zen Sōtō japonais.

Jonathan Schatz est accompagné par Grand Studio à Bruxelles.